Éphéméride du 4 septembre 1886 : Reddition du chef apache Geronimo



            
"Né en Arizona en juin 1829, Geronimo appartient à la tribu des Chiricahua dont il devient le chef respecté par tous. À l'été 1858, en l'absence des guerriers, les Mexicains attaquent le camp de Geronimo et massacrent femmes et enfants. Geronimo perd sa mère, sa femme et ses trois enfants. Dès lors, le chef apache et ses guerriers enchaînent raid sur raid côté mexicain et américain. La guérilla apache fait rage dans le Sud-Ouest américain entre 1862 et 1872. Déporté dans une réserve une première fois, il reprend ses attaques en 1885. On lance 5 000 hommes pour traquer 36 Apaches. Traqué et pourchassé, Geronimo se rend le 4 septembre 1886 et dépose enfin les armes. Les Américains ne l’auraient jamais capturé s’ils n’avaient pas utilisé des éclaireurs Apaches, c’est-à-dire des Indiens qui, trahissant la cause de leurs propres frères, mirent leur talent au service de l’Armée américaine. Geronimo sera pris par traîtrise. On le convoque à une réunion, soit disant pour discuter d’un nouveau traité. En réalité, on vient l’arrêter. Il est considéré comme un prisonnier de guerre. On le trompe sur l’endroit où on va le conduire. Par fatigue peut-être, il accepte au lieu de s’enfuir. Il est emmené par train (voir photo) avec les siens dans une réserve en Floride. Les Apaches, qui n'étaient pas habitués à ces nouvelles conditions climatiques, meurent comme des mouches. Au point qu'on les transfère dans une autre réserve. Geronimo a été condamné à être éloigné pendant deux ans de son territoire d’origine. Il n’y revient jamais. Il meurt plus de 20 ans plus tard, le 17 février 1909 à l'âge de 80 ans. Avec lui disparaît un des symboles les plus forts de la résistance à l'envahisseur américain. "
Source du texte
http://oferriere.free.fr/Jours/jours.htm